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Amiens (launched 5/1919, sold for BU 13.10.49) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne
Calais (launched 11/1919, sold for BU 25.11.46) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne
Craonne (launched 1/1920, BU 1935) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne; coal fuelled
Épernay (launched 9/1919, BU 1934) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne
Liévin (launched 3/1920, BU 1935) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne; coal fuelled
Lunéville (launched 1/1920, BU 1935) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne
Montdement (launched 1/1920, BU 1935) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne; completed 1922
Montmirail (launched 9/1920, BU 1933) built in Le Havre; coal fuelled
Péronne (launched 3/1920, BU 1935) built by Chantiers de la Méditerranée, La Seyne
Arras (launched 7/1918, BU 2/1946) built by Arsenal de Brest; canibalised for spares for Amiens
Dunkerque (launched 7/1918, BU 4/1942) built by Arsenal de Brest; renamd Ypres in 1928; later armament removed, served as surveying ship
Reims (launched 7/1918, BU 1938) built by Arsenal de Brest; completed 1924
Verdun (launched 11/1918, BU 1938) built by Arsenal de Brest; renames Laffaux in 1928
Baccarat (launched 1/1918, BU 1933) built by Chantiers de Provence; coal fuelled
Béthume (launched 7/1921, BU 1934) built by Chantiers de Provence; coal fuelled
Bapaume (launched 8/1918, BU 1937) built by Arsenal de Lorient; used for flight tests
Bar-le-Duc (launched 1918, stranded near Lesbos 13.12.20) built by Arsenal de Lorient
Belfort (launched 3/1919, sold for BU 22.11.46) built by Arsenal de Lorient; later served as seaplane tender
Coucy (launched 6/1919, sold for BU 25.2.46) built by Penhoët, St. Nazaire
Épinal (launched 8/1919, BU 12/1946) built by Penhoët, St. Nazaire
Lassigny (launched 7/1919, stricken 21.10.41) built by Chantiers de Bretagne; hulked in Bizerta, abondoned in 12/42, scuttled 7/43 by Italians in Bizerta Lake
Les Esparges (launched 9/1919, scuttled 27.11.42) built by Chantiers de Bretagne; later armament removed, served as surveying ship; German manned in 1943 as minesweeper M 6060
Nancy (launched 3/1919, BU 1938) built by Arsenal de Cherbourg
Remiremont (launched 7/1920, BU 1936) built by F et Ch de la Gironde; later training ship for cadets
Revigny (launched 9/1920, BU 1937) built by F et Ch de la Gironde
Tahure (launched 3/1918, torpedoed 24.9.44 by US submarine Flasher) built by Chantiers de la Loire
Toul (launched 4/1919, BU 1935) built by Chantiers de la Loire
Vauquois (launched 8/1919, mined 18.6.40 off Brest) built by Chantiers de la Loire; later training ship for cadets
Vimy (launched 12/1919, BU 1935) built by Chantiers de la Loire
Vitry-le-François (launched 3/1920, BU 1935) built by Chantiers de la Loire
Service history of the Amiens (in French):
1930 DA à Toulon.
1931 groupe des Avisos en réserve à Toulon. Réarmé pour la guerre.
Il fait partie de la 1ère Escadrille d´Avisos (Espinal, Amiral Mouchez, Arras, Amiens). Indisponible à Dunkerque au bassin Freycinet 1 du 10 au 2 Mai 1940 il participe à la D.C.A. du Port. Il estime avoir touché deux avions enemis, l´un le 17, láutre dans la nuit du 18 au 19.
Le 18 mai, le Commandant Monick prend la décision de faire remettre en ordre de marche au moins un moteur.
Le 19 mai, il reçoit l´ordre de se replier au plus tôt sur Cherbourg pour le montage de son artillerie. Cet ordre ne peut être executé que le 20 par suite de l´avarie des écluses. L´Amiens arrive à Cherbourg le 21 à 14h00.
Le 1er Juin, il appareille de Cherbourg tourelle de 37 semi automatique contre avion parée.
Le 2 à 10h35, il mouille devant Douvres, affecté à la protection des transports. Il appareille à 17h00 par la route X jusqu´au chenal W de Dunkerque.
Le 3 à 00h10, il rallie et escorte la première malle rentrant de Dunkerque. A 04h30, il dépanne un dragueur en bois avec 100 hommes de troupe à bord, avarié à la suite d´un abordage et perdu. Il place à bord un second maître de manoeuvre et trois hommes qui le ramènent à Douvres. Il mouille vers 09h00 à Douvres. A 20h00, il appareille avec la même mission que la veille mais mouille au North Goodwin en raison de la brume très épaisse.
La 4 à 14h50, l´Amiens lève l´ancre pour escorter les malles qui ont mouillé dans son voisinage. A 18h30, il reçoit l´ordre de l´Amiral Savorgnan de Brazza de se placer sous les ordres de l`Epervier avec l`Amiral Mouchez pour rechercher et remorquer la VTB 26. Dans la nuit le groupe est informé de l´arrivée de la VTB 26 à Clakton.
Le 5 à 06h00, l´Amiral Mouchez est envoyé à ramsgate pour yacht former un convoi de petits bâtiments en bois revenus de Dunkerque. L´Amiens appareille pour Margate avec la même mission. A 14h30, il mouille à Douvres et reçoit l´ordre de se mettre au plus tôt aux ordres du commandant du secteur du Havre et s´yacht présenté le 6 à 05h50. Les passes sont conseignées à cause des mines magnétiques; des bâtiments sont à l´exterieur; un sous-marin a été signalisé aussi l´Amiens patrouille-t-il en écoute sous-marine. Vers 10h00, il demande à rentrer d´urgence, le manque de mazout entraînant le désamorçage de ses pompes. Il s´amarre à 13h00 quai de Madagascar puis une fois le plein fait demande à ressortir mais l`appareillage est repussé par la Défence Littorale, d´abord à 03h00 le 7 Juin, puis à 09h00, il passe la nuit au poste de veille CA. dans la journée il gagne le quai d´Escale. A la nuit il gagne la rade pour effectuer la veille contre avions mouilleurs de mines. De nombreuses ataques ont lieu et plusieurs mines sont mouillées autour de l´Amiens; parmi elles se trouvent des mines dérivantes qui explosent à des intervales variant entre 15 et 45 minutes et obligent á appareiller pour les éviter. Au cours de la nuit un avion est à peu près certainement détruit deux motoeus en feu.
Le 8 Juin, au jour, l´Amiens s´amarre au quai d´Escale pour effectuer la protection du port. Il reçoit l´ordre de d´effectuer la protection CA du Paris et appareille derrière lui à 20h50. Il mouille à 1700 m dans le SW du Paris qui est embossé cap au Nord.
Le 9, 10 et 11 Juin il effectue la même mission. Le 11 Juin, un bombardement en piqué a lieu contre les navires parés pour l´evacuation; deux navires sont coulés et deux en flammes. Le Paris est touché à l´avant vers 17h00. Après l´appereillage du Paris, il change de mouillage pour se rapprocher des zônes attaquées. Deux mines explosent provoquant une avarie de télécommande vite réparée.
Le 12 Juin de nombreuses attaques ont lieu à haute altitude sur les dragueurs et bâtiments commençant l´evacuation. A 16h00 l´Amiens reçoit l´ordre de l`Amiral Grouges du Nord d´appareiller le 13 à 04h00 en protection du dernier convoi à destination de Cherbourg; mais à 20h00 il reçoit l´ordre du Brazza d´appareiller derrière lui. Ils rencontrent le Léopard revenant de St. Valery et l´Amiens prend la ligne de file derrière lui.
Le 13, de 00h00 à 00h45, ils bombardent St. Valery en Caux. A 01h00, l´Amiens reçoit liberté de manoeuvre du Léopard pour exécuter le convoyage prévu. Il subit plusieurs attaques aériennes. A 04h30, il croise le Chasseur II transportant l`Amiral et reçoit l´ordre d´assurer sa protection C.A. Il l´assure jusqu´à 08h30, à 3 Nautiques de St. Valéry. A 09h30 il reçoit l´ordre de convoyer vers Cherbourg le Théodore Tissier. A 19h30, il entre en rade deCherbourg, ravitaille et prend les ordres de l`Amiral Nord à Turlaville.
Le 17, l´Amiens appareille pour l´operation de défense du Cotentin montée par l`Amiral du Nord. Il fait partie du groupe Courbet, la Flore, la Melpomène; en opérations dans l´Est du Cotentin, l´Amiens doit assurer la protection contre avions du Courbet. Les ordres de l´Amiral Nord sont, au cas ou la ligne de Carentan serait forcée, de faire replier les bâtiments sur Portsmouth.
Le 18 et 19 Juin, l´Amiens protège le Courbet au mouillage. Après avoir plusieurs fois différé l´exécution de ce télégramme l´Amiral Nord transmet vers 14h00 le 19 Juin l´ordre de l´exécuter. Au cours de la traversée, les bâtiments reçoivent le Tg 8440 de FMF; le Courbet continuent à faire route sur Portsmouth, les commandants demandent l´ajournement de la rentrée jusqu´à l`authentification du 8440 considéré comme douteux mais néanmoins très possible, les évènements du Havre, St. Valery et Cherbourg pouvant laisser prévoir un désaccord entre les autorités Françaises et Anglaises. Le Commandant du Courbet décide donc de passer la nuit à la mer. Dans la nuit le groupe est rejoint par celui opérait a veille à l´W du Contentin. Les télégrammes reçus du Paris et de Londres et la venue à la rencontre du groupe d´un destroyer anglais portant l´officier de liaison français de Portsmouth décident le commandant du Courbet à faire rentrer tous les bâtiments sur rade de Spithead le 20 Juin.
Le 21 Juin, l´Amiens va en mission contre avions mouilleurs de mines en rade de Sainte Hélène. L´Amiens devant sortir des filets le soir demande à faire le plein ce qui est accordé. Il doit rentrer le 22 à 06h00. Il est conduit au mouillage de Sinte-Hélène par un arraisonneur, surveillé toute la nuit et reconduit à Spithead le lendemain matin.
Le 23 Juin à 12h30, le C.A. Gaudin de Vilaine arbore sa marque sur le Courbet.
Le 25 Juin un télégramme annonce l´Armistice.
Le 27 Juin, on parle de mettre l´Amiens au service des Anglais.
Le 29 Juin à 19h00 un message ordonne de rentrer dans le port et de s´amarrer de lendemain à 08h00.Le cannon de 37 est alors démonté et les pièces réparties dans le bord jusqu´au 30 au soir. La raison de la rentrée dans le port est de faciliter les pernissionnaires des petits bâtiments. Le Commandant de l´Amiens reçoit verbalement l´ordre de de préparer un sabordage. L´Amiens rentre dans le port le 30 à 08h00.
Le 2 Juillet, les équipages réunis sur le quai sont inspectés par l`Amiral Jaines qui dénent toute idée d´internement des bâtiments.
Le 3 Juillet à 04h45, un officier anglais se fait conduire dans les appartements du commandant pour lui remettre un pli. Le factionnaire veut aller chercher l´officier de garde mais à peine sorti est naîtrisé. Pendant ce tempsl´officier anglais pénètre dans la chambre du commandant pistolet à la main. le bâtiment est occupé, les officiers sont consignés et l`équipage débarqué. A 05h00, les couleurs sont faites malgré l´opposition anglaise. A 09h00, l´équipage refuse d´embarquer dans les camions anglais, et demande à voir son commandant ce qui lui est accordé devant la menace. A 14h00, les officiers sont emnenés. Puis c´est le commandant qui doit revenir le lendemain pour les couleurs mais l´Amiral refuse à 18h30 et lui fait savoir qu´il doit avoir pris ses affaires à 19h45. Le Commandant fait rentrerles couleurs et les fait rehisser en présence d´une garde anglaise; puis il fait le tour du bâtiment. A 19h50 il quitte son bâtiment. C´est alors l´humiliation des camps.
Le samedi 12 Juin 1943, l´Amiens est réarmé sous les ordres du Capitaine de Corvette FNFL Demeocq (A.V.Y.) à Southampton. Il est affecté à l´entraînement des écoles. Le vendredi 10 Septembre à 08h00 il appareille pour effectuer des essais dans le Solent et ensuite gagner Portsmouth à 16h00.
Le 25 Septembre au mouillage de Prince Consord Bay il aborde le SS William Pearman.
Le 28, il quitte Portsmouth avec le convoi PW 406 à destination de Dartmouth.
Le 30, il doit décider de lui faire rejoindre le convoi PW 408 à la Bouée Dart en direction de Falmouth pour être incorporé à un convoi vers Milford Haven, Belfast et la Clyde.
L´Amiens arrive dans la Clyde à Greenock le 22 Octobre. Le 25, il est question de l´envoyer en Algérie ce qui entraînerait le débarquement des écoles.
Le 12 Novembre, l´Amiens gagne Obanou, il arrive le 15.
Le 6 Decembre, il repart pour Greenock où il arrive quelque heures après. Il entre en carênage le 7 pris en mains par les chantiers Scotts à Greenock. Il en sort le 22 et est paré le 28.
Le 6 Janvier 1944, il est à Tobernery puis rentre le 10 dans Greenock.
Le 16 Février, il s´avère qu´il ne pourra partir pour le Méditerranée avant la belle saison. Il est décidé de le mettre en réserve et après des essais il entre le 10 Mars en réserve normale dans la Clyde.
Le 2 Mai 1944, il est réarmé provisoirement sous le commandement du Capitaine de Corvette Bougon (M.) à Greenock pour le remettre en gardiennage à Hartlepool.
Le 10 mai, il appareille de la Clyde et arrive à Hartlepool à l´Old Fish quai le 12. Il est désarmé.
Le 19 Avril 1945, il reprend armement puis gagne Portsmouth.
Le 12 Mai, il quitte Portsmouth avec le Petrel en remorque; et se présentent le 18 Mai à Brest.
L´Amiens est condamné par décret du 13 Octobre 1949.
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